Une visite virtuelle de mon DNSEP !

Bon, il faut bien le dire : tout cela arrive un peu tard.
J'aurais aimé il y a deux mois, déverser ici des flots d'images et de joie, encore tout frais que j'étais d'avoir achevé ma scolarité.
Mais bon : un déménagement était en route, et la pression retombait comme un soufflé géant par -10°C.
Le déménagement fut salutaire d'ailleurs : s'occuper à bouger des cartons, mine de rien ça empêche de glander à longueur de journée en se disant, que ça y est, que c'est fini, que plus jamais ne reviendrons les temps de glande à la machine à café et d'entremets vanille à la cantine... - je brode hein, tout le monde sait bien qu'il n'y a aucune cantine sur Angoulême, où les élèves des Beaux arts chassent chaque jour leur pitance au péril de leur vie.

Mais revenons aux moutons qui ne sont pas encore cuits.
Les photos qui suivent sont celles de mon installation. Elles vous donneront une idée d'à quoi ressemblait mon diplôme.

Parce que ça a été coton pour préparer cette salle ! Comme dirait l'autre : "on en a chier des rond de chapeau crénelés...".
Il à fallut tout repeindre, enlever une cloisons, laver le sol, les murs, cacher les meubles, et tenter d'être diplomate avec une horde de zoulous sanguinaires deuxièmes années.
Une fois l'épreuve finie, on se dit que tant de peines pour 45 petites minutes de présentation tremblante d'un travail chéri et choyé, c'était sans doute excessif et que plus jamais ça... jusqu'à la fois suivante.

















Selon les commentaires avisés de certains penseurs, mon installation faisait "exposition suisse". Dieu sait qu'il m'en coute de me voir comparé à ces bouffeurs de chocolat, mais il faut bien admettre que l'exubérance n'était pas dans la mise en scène des objets.

Faites de beaux rêves.