Rouflaquett(e)

jeudi 30 juillet 2009

Histoire de boules...

Plutôt que de balancer toutes les planches des "Passants", j'ai exhumé quelques crobards brouillonnesques...







Mais pour clore ce merveilleux mois de juillet sur une note pleine de joie et de fou-rires, je me dois de vous rapporter cette blague absolument délicieuse que j'ai entendu de la bouche même du fort bien lustré Harry Roselmack.
Ce cher Harry, le 27 Juillet dernier, à la fin d'un reportage sur Yannick Noah et son fils Joachim (qui joue au basket chez les Chicago Bulls), et se terminant sur une image du père et du fils en pleine partie de pétanque, leva langoureusement les yeux de son moniteur, et en m'adressant, à moi personnellement, un regard lourd de sous-entendus, conclut:

"Une histoire de Bulls, manifestement..."

J'sais pas vous, mais moi ça me bouleverse...

3 commentaires:

Blogger Riggs et Murtaugh a dit...

D'un seul coup il m'est beaucoup plus sympathique ce garçon. Et puis je crois que ça m'aurait fait chier si , en plus d'être beau gosse, il était trop drôle...ça rassure de savoir qu'il a un humour de merde.

Pas mal les crobars, j'espère juste qu'on va vite pouvoir lire le résultat final.

30 juillet 2009 à 14:31  
Blogger Robin a dit...

Hey ! Jadore les Bds ou l'auteur parle avec lui même petit.
C'est un peu comme parler aux animaux ou voir le futur, ou avoir une craie magique qui fait des trous dans les murs : un fantasme ultime.

(Dailleur si un souhait m'était donné, je crois que je voudrais une craie magique... ouais... ou alors l'éternelle jeunesse dabord ^^)

30 juillet 2009 à 17:08  
Blogger Unknown a dit...

L'individu était suspect. Il venait à peine d'entrer dans la librairie que déjà sa prestance ne jouait pas pour lui. Jeune, faussement négligé, un peu pédale sur les bords même, on peut le dire oui.
- Bonjour, j'adore trop la litho de votre enseigne. Est-ce que vous pouvez m'indiquer le rayon des Bds où l'auteur parle avec lui-même petit ?
- Je vous demande pardon ?
L'ai inspiré de la caissière ne le fit cependant pas faire demi-tour.
- J'adore ça.
- Euh ... Ca doit être ... Des BDs gays-friendly vous voulez dire ? Non ?
La femme célibataire à mi-temps faisait aller nerveusement de gauche à droite et de gauche à droite le regard mental qu'elle portait sur le monde.
Regard fraternel et compatissant du client-ami, client-tubezchéri, alors vaste panorama étalé à l'arrière des horizons protecteurs de la caisse d'inox tachée de doigts.
- Laissez-moi deux secondes, je check la procédure.
Ce faisant, elle cliqua, tapota quelques touches. La machine lui donna des informations.
- C'est juste au fond à coté du rayon des craies magiques.
Notre bon client, son sang ne fit qu'un tour à la proposition majorée de plusieurs ganglions !
- Des craies magiques ? Ca ... Ca existe vraiment ?
- Oui, bien sûr. J'en ai une sur moi pour rentrer chez moi. J'habite loin vous savez. Et il faut que j'aille faire du shop...
Client, sérieux comprenait les enjeux des femmes et respectait leurs choix. Il écouta donc patiemment très longtemps le récit d'une vie qui ne l'intéressait pas et à laquelle il ne connaissait rien. Et au fil des mots naturellement ils se tutoyèrent.
- Ok, génial, on dirait pas que tu fais du parapente avec ton chien !
- On a plein de choses en commun j'ai l'impression ...
- Huh huh je t'enlève sur mon cheval blanc, lol ?
Sourire féminin empli de séduction.
- Tu veux tester la craie ? Là, t'es le dernier client, et puis moi je finis mon service. Ca te dirait de passer chez moi parler de l'écologie de l'espace économique sud-américain ?
- Ouais, super brillantissime, je te montrerai mes carnet de croquis alors !
Un idylle venait-elle de se nouer ? Car à ce moment-là leurs visages arboraient exactement cette expression: ^.^

Doucement, elle l'emmena dans un coin sombre du magasin. Avec précaution, elle se mit à genoux devant lui et commença à tracer le cercle autour de ses pieds.
- Ca fera mal ? Enfin, je veux dire, je vais sentir quelque-chose ?
- Le voyage non, tu sentiras rien, c'est instantané. Par contre ...
Elle prit sa main, et, le regardant dans les yeux, le piqua au doigt avec une aiguille très fine.
- Il faut que tu nourrisses le cercle d'une goutte de ton sang.
- Lol
- Mdr
- C'est un peu comme une empreinte digitale c'est ça ?
-Exactement, tu comprends vite, on dirait que t'es fait pour ça :)
Le cercle achevé, elle se positionna à exactement 3 pas de lui pour prendre en photo son départ.
- Ca me fera un souvenir de notre première fois ! -Il rougit- Maintenant, pour partir, bouche-toi le nez, retiens ta respiration et prends cette allumette.

D'une craquée, il alluma le cercle. Des flammes bleues l'entourèrent, et petit à petit son corps fut remplacé par de la fine cendre noire et grise qui finit par salir le mobilier et s'incruster dans la moquette comme dans un vrai Harry Potter. La photo montrait la béatitude d'un rêve accompli. Monkey venait de cesser toute existence physique pour que son âme soit digérée pendant une éternité de souffrances par une des nombreuses divinités souterraines de la terre creuse.
THE END.

31 juillet 2009 à 09:40  

Enregistrer un commentaire

Abonnement Publier les commentaires [Atom]

<< Accueil